L'ère du digital a fait exploser les schémas traditionnels de gestion de crise. Cette réalité complexe s'exprime dans un cadre aujourd'hui élargi, celui de la communication sensible, qui s'inscrit dans la durée : veille permanente, actions ciblées et démultipliées... Du jour au lendemain, une entreprise peut devenir la cause ou la cible d'une situation délicate. Que les raisons soient endogènes ou exogènes, l'entreprise va intégrer un cycle de déstabilisation dont elle sortira d'autant mieux qu'elle s'en sera donné les moyens, par anticipation.
Cette situation d'urgence qui requiert de prendre rapidement les bonnes décisions pour limiter les dommages aux personnes, aux biens, à l'environnement, à la réputation, est en outre une cause de stress important pour les personnes qui la pilotent. Elle exige d'elles des compétences et des capacités particulières d'analyse, de prises de recul, de mise à distance des émotions, de confiance en soi et de communication. La maîtrise des compétences opérationnelles de pilotage de situation sensible, et celle des capacités cognitives de gestion de stress sont implicitement liées et interfèrent directement l'une sur l'autre pendant la durée de l'évènement.
Très rarement, auparavant, l'aspect humain de ressenti des effets de la crise n'était pris en compte par les équipes de direction, qui considéraient cet aspect comme négligeable ou sans rapport avec la situation, et au pire comme une preuve de faiblesse.
Les études scientifiques parues depuis plusieurs années sur l'interaction directe entre les émotions, et les capacités d'action, la présence quasi systématique de cellules psychologiques associées à une situation humainement difficile à gérer, ont permis de faire entrer progressivement dans l'entreprise le principe de réflexion et d'action sur la gestion du stress.
Encore faut-il avoir mis en place une démarche prospective rendant les solutions plus efficaces lorsque la situation l'exige.
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